SAR la Princesse Lalla Salma préside l'ouverture du festival de Fès

Publié le par foire2fes

A son arrivée sur la place historique de Bab Makina, SAR la Princesse Lalla Salma a passé en revue un détachement http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Photos/20110604-p_Princesse.jpgde la garde municipale qui rendait les honneurs, avant d'être saluée par Bensalem Himmich, ministre de la Culture, Mohamed Rherrabi, wali de la région Fès-Boulemane, gouverneur de la préfecture de Fès et Mohamed Kebbaj, président du festival des musiques sacrées du monde.

Son Altesse Royale a également été saluée par le président du Conseil de la région Fès-Boulemane, le président du Conseil de la ville, le président du Conseil de la préfecture de Fès, le président de la commune Méchouar-Fès Jdid, le directeur général de la Fondation «Esprit de Fès», initiatrice du Festival, le Pacha du Méchouar Fès-Jdid, ainsi que des membres du comité d'organisation de cette 17e édition, qui se poursuivra jusqu'au 12 juin.

Par la suite, SAR la Princesse Lalla Salma a suivi le concert inaugural du Festival, une sublime création Opéra intitulée «Majnoun et Layla».

Une quarantaine d'artistes d'Orient et d'Occident, dirigé par le célèbre Armand Amar, compositeur, entre autres, de la très belle musique du film «Home», ont emporté la présence dans un oratorio mundi, épousant l'héritage traditionnel à celui du monde contemporain. Une belle manière aussi de refléter les principes de tolérance et de respect et de diffuser les valeurs de sagesse, chères au Festival de Fès des musiques sacrées du monde.

Une sagesse qui cadre l'ensemble des activités artistiques et culturelles au programme de cette 17e édition, laissant aux acteurs du Festival la voie grande ouverte pour façonner, chacun à sa manière, son propre image du sacré.

Le célébrissime chanteur africain Youssou Ndour viendra rendre hommage, à sa façon, au cheikh Sidi Ahmed Tijani, Maria Bethania, elle, louera la Vierge d'un Brésil hybride, Elena Ledda restituera des chants sacrées des montagnes sardes, avant qu'Abd Al Malik, un habitué du public local, n'étale sa manière de déclamer une poésie imprégnée de pensée soufie.

L'aventure magique du Festival se poursuivra avec la même délicatesse, venue d'autres «mondes». Les ruelles exiges de la médina, les Médersas, les Foundouks, les Palais et fontaines seront, de jour comme de nuit, témoins du chant sacré et lyre bèguèna de l'Ethiopie, du rubâb afghan, du clavecin italien, de la harpe paraguayenne et des voix douces andalouses.

La sagesse héritée des grandes cultures spirituelles viendra proposer des moments purs de sérénité et de paix interne. Le Maloya réunionnais, les Qawwali indo-pakistanais, les chants Hajir Marawis indonésiens et beaucoup bien d'autres s'en chargeront.

Ce grand voyage au cœur de la sagesse serait incomplet sans une pincée de culture arabe. Kadem Saher et Asmae Lamnawar, deux dignes représentants de la belle chanson arabe, ne manqueront pas d'emporter le public dans un doux fleuve de chants et d'images orientales, lors de l'avant dernière soirée du festival.

En d'autres soirées, les murailles des prestigieux sites historiques de Bab Al Makina, Dar Tazi, Dar Mokri résonneront au rythme des voix de la sublime Julia Boutros, de Sheikh Taha et d'Amine El Akrami.

Dans l'autre moitié du Festival, le forum «une âme pour la mondialisation» propose cette année des éclairages, des débats et des réflexions sur les apports essentiels que peuvent être ceux de la diversité des arts, philosophies et visions du monde au processus en cours de mondialisation.

Pratiquement tous les jours, des intellectuels, connus et reconnus dans le monde entier, se réuniront, sous le chêne pluricentenaire du somptueux musée Al Batha, pour parler d'Islam, d'Occident, de politiques de civilisation, des nouveaux horizons du Maghreb, de l'avenir du Proche-Orient, de la crise et des expériences émergentes.

Rajmohan Ghandi, Katherine Marshall, Salamatou Sow, Wim Wenders, Leila Shahid, Bariza khiari, Jacques Attali, Michel Thao Chan, Michael Barry, Marie Miran-Guyoun, Mohamed Ghalmi, Henri Joyeux, Joseph Maila et bien d'autres devront faire le déplacement pour donner, chacun, sa propre réflexion de la mondialisation.

Depuis son coup d'envoi en octobre 1994, le Festival des musiques sacrées du monde, est un véritable appel à la paix des âmes et à l'harmonisation dans la diversité des cultures spirituelles, qui se donnent rendez-vous en un seul espace.

Cet espace n'est autre que la ville de Fès, qui vient de souffler sa 1.200e bougie et qui est considérée depuis toujours par les hommes de la culture et des lettres comme l'une des plus importantes métropoles de l'Islam à travers le monde.

MAP

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
Permettez moi vous féliciter pour le choix du sujet de votre article, c'est intéressant et hyper instructif, j'aime bien et je vais le suggèrer à mes amis des réseaux sociaux,courage et merci pour<br /> l'article !!
Répondre